Certains termes ont une signification spécifique dans ces pages (qu’elle soit nouvelle ou restaurée). Le glossaire ci-dessous permettra à chacun de trouver ses repères :
- Accusation : une des quatre catégories de la fausse motivation du comportement chez Paul Diel [Diel, 1947], avec la vanité, la culpabilité et la sentimentalité. Dans le cas de l’accusation, il y a sous-valorisation des autres et le sujet prend une posture d’accusation liée à ce qu’il considère comme le sublime. Exemple : Willy reproche à Josiane, sa compagne, d’avoir un bouton sur le nez alors qu’il est a priori flatté d’être associé à sa beauté…
- Aveuglement :
- Cockpit :
- Confiance :
- Conscience anoétique : un des trois types de conscience, selon la taxonomie de Tulving [1985] ; voir ‘moi atavique & sauvage’.
- Conscience autonoétique : un des trois types de conscience, selon la taxonomie de Tulving [1985] ; voir ‘moi héroïque et narratif’.
- Conscience noétique : un des trois types de conscience, selon la taxonomie de Tulving [1985] ; voir ‘moi dogmatique & technique’.
- Culpabilité : une des quatre catégories de la fausse motivation du comportement chez Paul Diel [Diel, 1947], avec la vanité, l’accusation et la sentimentalité. Dans le cas de la culpabilité, il y a sous-valorisation de soi et le sujet prend une posture d’échec liée à ce qu’il considère comme le sublime : il s’agira de politique d’échec, de timidité ou d’autodénigrement. Exemples : Robert prend une cuite la veille de l’examen qu’il doit passer devant un professeur qu’il admire ; Jeanine s’arrange pour être grippée le jour où elle va rencontrer un partenaire potentiel avec qui une relation amoureuse serait possible et même probable…
- Dramatisation :
- Essentialisation :
- Joie :
- Jongler (aimer -) :
- Jongler (pouvoir -) :
- Jongler utile :
- Moi atavique & technique :
- Moi dogmatique & technique :
- Moi héroïque & narratif :
- Puissance :
- Raison :
- Sentimentalité :
- Société du spectacle :
- Somatisation (aussi : incarnation) :
- Vanité : terme créé un peu maladroitement par Paul Diel dans son livre, Psychologie de la motivation [Diel, 1947], pour désigner deux choses distinctes : d’une part, l’écart entre la conception de soi-même et l’activité réelle de l’individu, ce qui est vain, vide. Parlant allemand à l’origine, Diel a rigoureusement sélectionné le mot selon son étymologie mais sans percevoir l’association que ferait spontanément un locuteur francophone avec le terme ‘orgueil’, ce qui a pu nuire à la clarté de son propos. Diel considère, d’autre part, la vanité ainsi définie comme le péché originel du mythe et en fait une des quatre catégories de la fausse motivation : la sur-valorisation de soi. La confusion entre la vanité désignant un écart et la vanité dénotant une motivation morbide aurait pu être levée s’il avait adopté un terme équivalant à « loyauté au moi sublime » pour la seconde acception (cfr. chapitre 2).