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Pourquoi ce livre ?

L’ouvrage s’adresse à celles et ceux qui sont consciemment “disposés à se mettre d’accord avec eux-mêmes” [Camus, 1942] et tient à peu près ce langage : plus que le Sens de la vie (sic), nous cherchons à éprouver de la Joie de vivre. Loin de dépendre d’un état de bonheur statique et extatique, cette dernière naît plutôt de l’expérience satisfaisante du quotiden, à savoir : l’exercice d’activités au cours desquelles notre esprit est persuadé que nous sommes la bonne personne, au bon endroit… et en toute confiance ! En clair : la satisfaction de « bien faire ici et maintenant. »

D’ailleurs, après avoir longtemps servi de poule aux œufs d’or aux marchands de bien-être, l’aspiration au bonheur semble aujourd’hui remplacée par la quête du sens : il s’agirait désormais de donner un sens à la vie [Chabot, 2024]. Soit. C’est une bonne nouvelle. Reste que ce glissement salutaire laisse dans l’ombre une question d’importance : mais pourquoi chercherions-nous donc à ‘donner un sens à la vie‘ ? Quelle est cet appel que l’humain entend de toute éternité et qui fait qu’il se lève et marche droit devant lui ? Et pourquoi son chat Robert, qui a pourtant l’ouïe fine, n’entend-il pas la même exhortation intime et continue-t-il à dormir près du poêle ? On en viendrait à douter de l’intérêt réel du sens de la vie…

Peut-être l’expérience directe de la vie du chat Robert est-elle suffisante pour satisfaire sa conscience et peut-être, à défaut d’un élément perturbateur (une souris, une crampe de faim ou un bruit violent), le chat Robert se sent-il suffisamment en sécurité pour ne pas agir et peut-être vit-il « à propos », comme le préconise Montaigne [Montaigne, 1588], dans un simple équilibre entre ses désirs et ce que le monde lui propose.

Il ne fait aucun doute que ledit chat Robert a lu Rousseau lorsque celui-ci affirme au milieu du XVIIIe que « si la nature nous a destinés à être sains, j’ose presque assurer que l’état de réflexion est un état contre nature et que l’homme qui médite est un animal dépravé » [Rousseau, 1755]. Rescapé des camps de concentration nazis, Viktor Frankl prend le contrepied en proposant : « Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace, nous avons le pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse réside notre épanouissement et notre liberté » [Frankl, 1969].

Il est probable que cet espace de réflexion soit assez restreint dans la conscience du chat Robert. A contrario, peut-être l’existence de cet espace temporel, fiché entre les phénomènes que nous percevons et les actes que nous posons, crée-t-elle un vertige fort angoissant pour chacun d’entre nous. Décider, choisir, se tromper, ne pas mériter, être insuffisant, espérer réussir, renoncer, être déçu, « rater, rater encore, rater mieux » [Beckett, 1983] : face à une réalité dont chacun admet aujourd’hui la complexité [Morin, 1977], l’être humain est inquiet et il aspire à percevoir une légalité dans sa vie, une règle du jeu sur laquelle il puisse construire sa confiance [Hunyadi, 2023]… et agir.

Et dans ce laps de temps suspendu, deux options ambivalentes s’offrent à lui, à cet instant précis où il part en quête d’une motivation pour agir et où sa main est encore sur la poignée de la porte du jardin : va-t-il se réfugier dans l’aliénation, dans l’artifice, et créer des représentation de sa vie et du monde faites d’aveuglements rassurants, de discours où il se sent en sécurité, ou va-t-il, au contraire, « manger le monde » [Nietzsche, 1882], miser sur une attention augmentée et développer sa puissance personnelle, pour faire face à l’imprévu et trouver la Joie dans une expérience de la vie satisfaisante ?

Le propos sera ici d’explorer, d’une part, combien la fuite libidinale dans les différents aveuglements est un leurre qui ne calme pas l’angoisse devant la vie et, d’autre part, d’illustrer par des contre-exemples combien l’expérience directe est régulatrice et porte en elle cette légalité rassurante, qui rend la confiance possible. C’est Deleuze qui précise : « Un mode d’existence est bon ou mauvais, noble ou vulgaire, plein ou vide, indépendamment du Bien et du Mal, et de toute valeur transcendante : il n’y a jamais d’autre critère que la teneur d’existence, l’intensification de la vie » [Deleuze, 1991].

Partant, qu’on ne pense pas que le vertige qui précède l’action ne concerne que les grandes décisions essentielles d’une existence. Que du contraire : quelle que soit l’ampleur de la problématique à laquelle chacun est confronté, la décision passe par le même chemin et une bonne décision est simplement une décision éclairée, libre d’aveuglements. Le reste n’est « qu’appendicules et adminicules pour le plus. » [Montaigne, 1588].

L’ouvrage est distribué en thèmes de réflexion, chaque fois balancés entre questions liminaires, lectures éclairantes, explorations et exercices de pensée. Il suit le cheminement suivant :

  1. INTRODUCTION. Être à sa place et y rester ?
    Parce que nous sommes vivants, nous partageons avec les autres êtres vivants (dont le chat Robert) une pulsion primale, un élan de base qui motive toute notre activité consciente : nous voulons continuer à vivre. Qui plus est, nous voulons continuer à vivre en nous sentant « à notre place ». Partant, s’il est un paradis perdu sur lequel nous fantasmons, c’est bien celui où nous nous sentirions en sécurité, là où nous pourrions agir avec la conviction que nos attentes envers l’environnement ne seraient pas déçues, un monde univoque où nous pourrions rester au premier degré de la pensée. Est-ce comme cela que pensait Adam dans le mythe biblique, avant d’être exproprié ? Le « péché originel » ne serait-il pas plutôt caché dans ses larmes de regret ?
  2. EXPOSITION. Le repos est le maître du mouvement
    De la même manière qu’un arbre fera plus de feuilles si l’ensoleillement est insuffisant pour son métabolisme, nous entrons en action lorsque notre pérennité est mise en question. Qu’un phénomène vienne à troubler notre homéostase (notre équilibre entre désirs internes et possibilités externes), aussitôt notre élan vital s’inquiète et nous pousse à identifier l’activité qui pourra rétablir notre sentiment de sécurité. Mais que se passe-t-il alors si nous n’y voyons pas assez clair pour raison garder ? Pouvons-nous encore percevoir ce qui nous sera salutaire si nous nageons dans les aveuglements ?
  3. MOTIVATION. A qui profite le crime ?
    Raison garder est bien malaisé car “il nous est impossible de parler d’une réalité quelconque si ce n’est sous la forme d’un contenu de notre conscience” [von Franz, 1972] et notre conscience est le triste repaire de nos aveuglements, nos écailles sur les yeux ! Pire, selon Endel Tulving [Tulving, 1985], ce n’est pas une mais trois consciences qui sont à l’oeuvre pour motiver nos décisions d’agir. Qu’il s’agisse de la fiction de soi (conscience auto-noétique), de la représentation du monde (conscience noétique) ou de la sensation de la situation en cours (conscience a-noétique), ce sont bien trois instances distinctes, ne parlant pas la même langue, qui se disputent le devant de notre délibération intime. Pour notre bien ?
  4. VALORISATION. Précoce raison, longue déraison (1872)
    Notre quotidien est donc fait de décisions d’agir et à chacune de celles-ci correspond l’alternative entre (a) être conforme à un modèle et (b) exercer sa puissance dans l’expérience nouvelle. C’est là que la satisfaction d’une pensée plus libre et clairement formulée se fait sentir. C’est là que nos outils de base trouvent leur pleine justification : d’une part, l’âme ouverte pour ressentir le vitalement juste et, d’autre part, la raison lucide pour faire le ménage entre les motivations avancées par chacune des trois consciences qui œuvrent à notre pérennité, chacune à sa manière et quelquefois en curieuse contradiction.
  5. ACTION. Yes, we can…
    Partant, être à sa place procède de ce travail de raison, satisfaisant au quotidien, mené au bord du chaos, avec un œil sur cinq indicateurs de Grande Santé [Nietzsche, 1882] : l’incarnation, le degré d’appropriation de la culture, la maîtrise de la verbalisation, l’hygiène informationnelle et la confiance dans la vie. C’est pourquoi il est impératif d’évaluer continuellement ce qui est satisfaisant et, pour ce faire, de s’enlever les ‘écailles sur les yeux’ [Proust, 1913] car une fois la pensée éclairée, chacun est libre d’opter pour une des trois attitudes que les éthologistes ont identifié dans nos comportements : l’attaque, la fuite ou la sidération. Et si elle n’est pas trop encombrée de préjugés, la décision d’agir pourra alors se concentrer sur le problème effectif et sa résolution. A défaut, elle ne sera que le reflet des aveuglements intimes.
  6. SATISFACTION. Alors heureux.se ?
    On le voit : le bien-être n’est pas un état de plaisir statique et permanent, pareil au bonheur vendu dans les vitrines d’agences de voyage. Le sentiment “d’être à sa place” procède plutôt d’une activité qui serait satisfaisante. On parlera plutôt « d’agir à sa place », à la grande satisfaction de Montaigne. Le problème formulé dans les termes « je ne me sens pas à ma place » implique donc ces deux chantiers personnels : d’une part, je devrais éviter de me projeter dans cette « place » fantasmée qui ne correspond pas à mon activité réelle et, d’autre part, je dois y projeter un « je » qui soit vraiment moi. Peut-être que le « je » que je pratique est-il trop sublime pour se satisfaire de mon existence effective et mon aliénation (ma vanité selon Paul Diel [1947]) ferait-elle mieux de se renverser en plus d’attention… et diminuer ma frustration.
  7. LA CONCLUSION DU JONGLEUR.
    De ces tâches de raison sans cesse renouvelées, à l’instar du quotidien de Sisyphe [Camus, 1942], le modèle visuel pourrait être la gravure Le jongleur de mondes [Grandville, 1844]. Il s’agit en effet de… pouvoir jongler, c’est-à-dire travailler à diminuer la douleur de la distance entre soi et la réalité, jongler utile, à savoir consacrer son attention à une sélection des phénomènes du monde qui constituent notre périmètre vital, aimer jongler et jouir de son activité satisfaisante plutôt que chercher la reconnaissance dans le Spectacle et dans la conformité…

Face à l’effort exigé par cette attitude auto-critique, d’aucuns racontent combien, au contraire, la noyade en eau glacée est un mode d’effacement sans douleur : on sombre dans un engourdissement fatal, comme on s’endort. Hélas, aucun expert en la matière n’est là pour témoigner et pour répondre à une question à mes yeux cruciale : aux portes soi-disant veloutées de cette mort sans drame, la conscience a-t-elle un dernier soubresaut, une décharge intérieure qui fait peut-être battre le pied une dernière fois, dans l’espoir vain de rejoindre encore la lumière nébuleuse de la surface ? Combien de nos contemporains ne vivent pas ainsi leur quotidien comme une noyade sans douleur, édulcorée par les artifices, dans une lente mort de l’âme, un neutre écoulement de leur force vitale, jusqu’à avoir le regard sans couleur des « hommes creux » de T.S. Eliot [Eliot, 1925] ? Composé en ligne, cet essai s’adresse à ceux qui, à l’inverse, veulent marcher debout et… mourir de leur vivant !

Pourquoi écrire ce livre ?

« J’ai toujours écrit pour le compte des autres, a fortiori comme traducteur. Quand on traduit, la beauté du geste, le savoir-faire, n’est pas dans le sens du texte (çà, c’est la responsabilité de l’auteur) mais dans le passage sans encombres, d’un monde culturel source (celui de l’auteur) vers un monde culturel cible (celui du lecteur). Cela vaut pour un poème ou un roman, comme pour des conclusions d’avocat ou le mode d’emploi d’un tracteur agricole.

Parallèlement, je travaille depuis toujours sur l’aliénation, sur cet ensemble d’artifices personnels, sociaux ou techniques par l’intermédiaire desquels nous évoluons de plus en plus dans « Le monde du spectacle » que dénonçait Debord [1967]. Cette appropriation médiate [Dufresne, 1999] des phénomènes qui nous entourent est source de tous nos maux, à tout le moins de tous nos dérapages. Cultiver un être-au-monde plus im-médiat me semble une approche saine de la vie moderne, susceptible de créer plus de satisfaction et, partant, de limiter nos frustrations qui, il faut le reconnaître, sont les sources principales de la violence du monde actuel.

Ecrire ce livre, pour moi, c’était donc mettre le savoir-faire du traducteur au service de ce propos et, qui plus est, prendre le temps d’écrire utile. »

Patrick Thonart

Pourquoi lire ce livre ?

Parce que nous sommes des êtres humains et que nous devons sans cesse nous adapter aux phénomènes du monde qui nous entoure ou qui se manifestent en nous, nous délibérons constamment en notre for intérieur, pour décider au mieux des actions qui nous permettront de survivre et… d’aimer ça. La chose n’est pas aisée et, pour décider librement, il nous faut faire la part des choses entre nos sensations qui se bousculent, les fictions personnelles qui nous aliènent et les dogmes qui prétendent connaître la Vie mieux que nous. Comment aligner sainement toutes ces informations et prendre les décisions adaptées qui feront de notre quotidien une source de Joie ? Comment reconstituer, au cœur de nous, cette Puissance de vivre qui est la nôtre et que, faute d’avoir Raison gardé, nous avons laissé s’étioler, s’écouler vers l’extérieur.

Pour bien aligner nos sensations, nos fictions intimes et nos discours, peut-être faut-il d’abord apprendre à les identifier clairement et les distinguer les uns des autres. Vient ensuite le choix critique qui s’impose à chaque décision : vais-je me conformer à un modèle ou vivre le vertige de l’expérience ? Devant ce dilemme, la tentation reste forte de se conformer à des idées, de s’en étourdir au point de se vider de sa substance sincère, de devenir un des “hommes creux” que déplorait T.S. Eliot [1925]. Alors qu’à l’inverse, exister pleinement serait synonyme d’une plus grande liberté, une fois vaporisés les discours aveuglants, une fois détricotées nos stratégies intimes et, enfin, une  fois réappropriée notre réalité physique ?

Car, finalement, comme Montaigne [1688] l’a dit, qui connaissait la Vie : “Notre bel et grand chef-d’œuvre, c’est vivre à propos.” Comment mieux dire que l’important, c’est de faire le nécessaire pour se sentir à sa place, en toute confiance ?

Pour ce faire, la philosophie nous est-elle nécessaire ? Tout d’abord, c’est Vladimir Jankelevitch [1954] qui répond avec finesse : « On peut vivre sans philosophie… mais pas si bien. » Il précise par ailleurs  que « philosopher, c’est se comporter vis-à-vis de l’univers comme si rien n’allait de soi. » Soit, mais il importe alors de ne pas se méprendre sur ce qu’est l’activité philosophique elle-même : pendant largement plus de deux millénaires, les hommes et les femmes ont pratiqué une philosophie spéculative où il s’agissait souvent de définir l’Être plus que d’accompagner la Vie. Pour les penseurs de l’époque, le descriptif était d’ailleurs souvent prescriptif, dans le registre : « vu que Dieu est partout dans la Nature, tu dois obéir à Dieu… » Qui plus est, l’illusion rationaliste traitait les idées et leurs interactions comme si elles étaient effectivement les choses qu’elles représentaient ; or, il serait aujourd’hui difficile, avec le recul, d’encore considérer que l’enchaînement d’idées entre elles obéit aux mêmes lois de causalité que les rapports entre les faits concrets. Le moment est peut-être venu de tenter une nouvelle approche, à rebours, par laquelle la philosophie se fait opérative et où toute pensée n’est là que pour susciter un exercice de pensée, orienté vers l’expérience.

Lors vinrent Hume [1739] puis le grand basculement kantique effectué par les Lumières qui ont fait glisser le centre de gravité de la méditation philosophique, de la définition de l’Être (le dieu, la nature, les idées essentielles et toutes ces sortes de choses, une fois bien géométrisées…) vers l’exploration de l’être-au-monde tel qu’on est capable de le percevoir, en un mot, vers l’expérience. « Penser sa vie, vivre sa pensée » fait désormais partie des devises de l’Honnête Homme.

Enfin, « l’invention » de l’inconscient à la fin du XIXe a bouclé la boucle : nous voici avec un panaché fait de sagesse, de psyché et d’expérience. Parlera-t-on bientôt de psychosophie opérative ?

Un dessin de l’illustrateur français Jean-Jacques Grandville, Le jongleur de mondes [1844], offre, bien involontairement, un modèle qu’on va exploiter ici. Le jongleur, pris comme prototype de l’Honnête Homme est tenu à trois travaux pour atteindre la Satisfaction [Diel, 1947] (rien que trois : il s’en tire mieux qu’Hercule !) : tout d’abord, il doit assurer son équilibre personnel pour pouvoir jongler ; ensuite, il doit jongler utile, avec les seuls mondes qu’il identifie librement comme appartenant à son périmètre vital ; enfin, il doit aimer jongler et trouver la Joie et retrouver la confiance dans son activité quotidienne, la jonglerie même. C’est pourquoi ce livre se veut un précis de survie pragmatique dans une culture où trop de prêt-à-penser empêche de penser. Il se veut un manuel pour tous ceux qui estiment que voir clair dans le monde, c’est, d’abord et avant tout, voir clair en soi.

Qu’on ne s’y trompe pas. Il ne s’agit pas d’un livre de développement personnel au sens commercial du terme : pas de vérités numérotées, de recettes universelles ou d’auto-thérapies prêtes-à-l’emploi. On trouvera plutôt dans ces pages l’opportunité d’un travail, des textes à méditer et l’occasion de « pétrir sa pâte » (d’une autre manière peut-être), avec la réserve posée par Camus [1942] : « Je parle ici, bien entendu, des hommes disposés à se mettre d’accord avec eux-mêmes. » D’ailleurs la forme même de l’ouvrage invite au travail : on ne trouvera ici qu’une alternance de questions (sur le bonheur, sur l’influence des hormones, sur le risque d’être conforme, sur les crêpes sans gluten…) et de méditations à leur sujet. Donc pas de réponses mais l’opportunité de marcher ensemble quelque peu… Alors, probablement, s’exposera-t-on un moment à cette histoire d’âme évoquée par Christiane Singer [Singer, 2000] pour qui, quand « un puits se fore en vous », avant que n’affleure l’eau claire, il faut s’attendre « à la montée des boues. »

On verra néanmoins combien la « Grande Santé » nietzchéenne n’est pas un état statique mais bien un exercice de soi, une activité satisfaisante au quotidien. Partant, chacun des chapitres aborde une facette de notre délibération intérieure, à identifier et à intégrer dans un mieux-vivre, dans une activité vitale où l’on se sent à sa place, immunisé contre le syndrome de l’imposteur. Ce sont autant d’exercices de pensée qui permettront au lecteur éclairé d’inviter à sa table des sensations, des affects et des idées, des monstres comme des bons génies, et, en toute quiétude, de lancer le débat… intérieur.

Bienvenue dans un monde libre où le sens critique s’exerce d’abord… sur soi-même.